Lovely XYX – Influence n°1 : Ranma ½

Ranma ½ a fêté son 35e anniversaire hier ! Le 5 aout 1987 était publié le tout premier chapitre de ce manga incroyable.
Difficile à dire à quel point j’adore cette œuvre. Impossible de ne pas avouer qu’elle a influencé mon roman Lovely XYX. L’humour, les situations, les personnages, tout ça m’a bercé de mon enfance à aujourd’hui. Non, allez soyons fous : Lovely XYX est un hommage à Rumiko Takahashi la formidable auteure de Ranma ½. Rappelez-vous que Lovely XYX avant d’être un roman devait être une BD (plus d’info sur ce lien).

Ranma ½, c’est quoi ?

Mais revenons à ce manga, si vous ne l’avez pas lu ou vu alors vous avez loupé un classique. Petit pitch pour se mettre dans l’ambiance :
Ranma et son père Genma reviennent au Japon après un très long périple pour perfectionner leur style de combat. S’ils reviennent au pays, c’est surtout parce que Ranma vient d’avoir 16 ans et qu’il est en âge de se fiancer avec l’une des filles de Soun (le meilleur ami de Genma). Les deux familles doivent s’unir pour hériter du dojo et faire perdurer leur style de combat si particulier (« mixte et sans complexe »).
Problème : auparavant, Ranma s’est entraîné dans un lieu dangereux avec son père. Ils sont tous les deux tombés dans des sources maudites qui les ont changés à tout jamais. Désormais, ils se transforment tous les deux au contact de l’eau froide : Genma en panda, Ranma en fille ! La seule façon de reprendre leur forme est de se tremper d’eau chaude. Pire que tout : Ranma et Akane (l’une des filles de Soun) destinés à se marier ont beaucoup de mal à s’entendre. Tout ça va engendrer tout un tas de situations rocambolesques.

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Des personnages hauts en couleur

Qu’est-ce que j’aime dans ce manga : le casting. On a un cocktail de personnages tous plus farfelus les un que les autres… mais tellement humains finalement. Comment ne pas craquer sur :

  • Ranma et sa fierté déplacée : il est rusé, ne lâche jamais le morceau (à part pour battre en retraite mais c’est stratégique hein !), il est arrogant au point d’en être blessant pourtant il cherche toujours à arranger la situation à sa manière ;
  • Akane et sa fragilité cachée : elle est forte, bûcheuse, aide toujours ses amis, un peu rustre, très mauvaise cuisinière, ne se laisse pas faire pourtant, on sent sa peine quand ses proches ne comprennent pas ses blessures secrètes ;
  • Ryoga et sa grande candeur : le rival de Ranma, sa victime préférée, son meilleur ami aussi, Ryoga c’est la force brute et il est pourtant si sensible, on est tiraillé quand on le voit échouer maintes et maintes fois dans ses projets ;
  • Shampoo et son exotisme : la redoutable amazone chinoise prête à tuer ses rivales avec toutes sortes de gadgets chinois, mais cède à tous les caprices de Ranma ;
  • Happosai et sa perversité maladive : le vieux maître des deux familles, véritable démon mais qui reste adorable par ses mimiques ridicules et ses vices ;
  • Kuno et sa sœur Kodachi, le duo de psychopathes : un duo décomplexé prêt à tout pour conquérir leurs âmes sœurs respectives.

Au final

Chaque tome (20 au total dans la dernière édition de Glénat) apporte son lot d’histoires toutes plus hilarantes les unes que les autres. Toutefois, je dois admettre qu’il y a une baisse de rythme sur le dernier tiers de cette saga avant de se reprendre sur le final. Et puis je regrette que la romance entre Ranma et Akane soit un peu trop diluée. Non, l’œuvre n’est pas parfaite à mes yeux mais ses forces compensent largement ses petits défauts à l’image de son protagoniste finalement.

Je vous recommande chaudement de lire les mangas plutôt que de regarder les animes. Déjà parce que la plume de l’auteure est incroyable, sa composition, son rythme des cases est époustouflant. De plus, en fonction de la version que vous regarderez, elle sera censurée (le personnage de Ranma n’est pas très pudique). Et enfin parce que l’anime s’arrête à la moitié du manga environ sans fin satisfaisante.

Apprenti de Rumiko Takahashi

Alors toujours pas conquis ? Moi je suis un grand fan et rien qu’en décrivant ces personnages, je me rends encore plus compte à quel point l’auteur a eu une influence majeure sur Lovely XYX. Pas que Ranma ½ d’ailleurs. L’auteure est aussi responsable d’autres chefs d’œuvres comme Urusei Yatsura (Lamu), Maison Ikkoku (Juliette, je t’aime) ou encore Inuyasha.

Je suis fier de prétendre être de l’école en arts humoristiques mixtes et sans complexe à la mode « Takahashi » et je souhaite un joyeux anniversaire à Ranma et toute sa bande.

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