Faut-il lire beaucoup pour écrire ? Mon opinion contraire – partie 1/2

J’entends ou je lis régulièrement ce conseil/adage/poncif : pour écrire, il faut lire beaucoup. Ça me fait bien rigoler tout ça… Prêt à lire ce double article volontairement provocateur ?

Il faut lire beaucoup de quoi déjà ?

Bah oui, en admettant que ce soit vrai, il faut lire beaucoup de quoi exactement ? Est-ce que la liste des petites annonces ou celle des courses entrent en compte ? Et le flyer de la pizzeria ? 🤔

Bon évidemment que non, j’imagine donc qu’il faut lire beaucoup de livres. Mais là aussi, c’est flou. Un livre de comptes ce n’est pas terrible, par exemple. Des romans alors ? Qu’en est-il des livres pour apprendre à mieux écrire ? Qu’en est-il des essais ? Faut-il lire uniquement des histoires qui vous plaisent ? Que des genres qu’on affectionne ou lire de tout ? Des romans bien écrits seulement ? Qu’est-ce qui définit « bien écrit » ? Bon, vous avez compris où je voulais en venir. Ce conseil est très vague.

Indigestion de lecture

En fait ce conseil, je le trouve même complètement idiot. C’est comme si on disait à un apprenti cuisinier : « pour bien cuisiner, il faut beaucoup manger ». On est d’accord qu’à part la crise de foie ou l’obésité, notre apprenti ne va rien apprendre.

Consommer des livres à la chaîne, c’est la meilleure façon d’oublier ce qu’on vient de lire. Bien sûr, quelques trucs marquants vont rester. De là à dire que c’est exploitable pour votre écriture… Et puis, pendant que vous lisez beaucoup, vous n’écrivez pas une seule ligne. 😏

Du temps intellectuel précieux

Et on en arrive à un autre problème que personnellement je rencontre. Dans la vie, il n’est pas toujours facile d’avoir du temps pour écrire ni pour lire d’ailleurs. Par conséquent, dégager des moments pour se plonger dans ses propres mots est souvent plus précieux que d’en lire.

Autre souci que je rencontre également : quand j’écris, je ne suis plus tout à fait disponible pour autre chose. Je ne parle pas seulement des moments où je tape sur mon clavier comme un dément, je parle de la période de vie plus ou moins longue où un roman investit chaque recoin de mon cerveau. Un peu comme lorsque vous tombez amoureux.

Chaque pensée se dirige d’une façon ou d’une autre vers mes propres récits. Alors quand je lis un roman qui n’est pas capable de m’accrocher à 100 %, mon esprit divague. Et il divague vers mes propres rivages. Par conséquent, je ne lis pas quand j’écris.

Merci d’avoir lu cette première partie jusqu’au bout. La suite de l’article est accessible ici et il donne quelques pistes pour écrire mieux. N’hésitez pas à exprimer votre point de vue en commentaire.

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